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Créé par deux associés Slovènes visionnaires : Damijan Merlak, Nejc Kodrič, il y a une dizaine d’années, cet échange “crypto” historique se concevait dès les premiers temps comme une plateforme régulée, offrant le confort et la sécurité à ses clients.
Présent dans les quatre coins du monde, Bitstamp a déployé une offre hybride qui lui permet de servir tout aussi bien les individuels que des institutionnels.
Nous parcourons l’évolution de l’offre, la création de “Bitstamp as a Service”, les capacités de trading, les prestataires et partenaires intégrés et bien entendu les clients.
Jean-Baptiste nous parle aussi de ce fameux hiver “crypto” et des résultats d’une enquête de grande ampleur menée par Bitstamp qui vous fera réaliser que tous les signaux sont là pour que le secteur financier développe à grande échelle cette nouvelle classe d’actifs.
Les débuts
La crypto en 2011
Il y a dix ans, la “crypto” était encore embryonnaire. Deux ans après sa création, 2011 est l’année où le Bitcoin a dépassé la barre symbolique de 1 USD, entamant son premier micro “bull-run”.
Ce dernier a augmenté d'environ 3 000 % au cours des trois mois suivants et a culminé entre 29 USD et 32 USD.
En novembre 2011, le prix a de nouveau chuté à 2 USD.
2011, c’est l’année aussi de la création de Litecoin. L’Ethereum n’est quant à lui arrivé qu’en 2015.
L’établissement de paiement (EP ou PI)
Comme nous l’explique Jean-Baptiste, les deux fondateurs de Bitstamp sont allés étudier parmi les pays européen celui qui pourrait offrir une licence crédible, donnant à ses clients un gage de sérieux. Le choix s’est porté sur le Luxembourg (après le UK en 2013). Peu connu du grand public, le Grand Duché est le siège européen de nombreux acteurs mondiaux actifs dans les paiements, comme Amazon Pay ou PayPal.
Le ministre luxembourgeois des Finances de l’époque (Pierre Gramegna) a octroyé à cette jeune start-up une licence d’établissement de paiement entièrement réglementé. La licence de Bitstamp étant passeportable, elle a donc permis à l’échange de rapidement étendre son offre dans les 28 États membres de l'UE, offrant à tous les clients européens une plate-forme robuste et sécurisée pour le trading de bitcoins.
Quelles différences avec les EME et les Banques ?
Avant l'instauration du statut d'EP ou d’EME, seuls les établissements de crédit étaient habilités à fournir des services de paiement. Le statut d’EP a été créé suite à la mise en œuvre de la 1ère Directive Services de Paiement (DSP1 ou PSD1).
La licence est requise lorsqu'un établissement souhaite fournir des services de paiement à titre professionnel. Ce statut permet de proposer plusieurs services de paiement tels que :
L’ouverture de comptes de paiement pour des tiers,
L’acquisition de fonds sur les comptes de paiement,
Le traitement et le paiement sécurisé de données de tiers.
L’Etablissement de Monnaie Electronique (EME ou EMI) a été créé ultérieurement. Il est complémentaire de celui d'EP.
Il est requis lorsqu'un établissement souhaite fournir des services de monnaie électronique.
👉 A noter qu'un établissement de monnaie électronique peut également distribuer des services de paiement au même titre qu'un établissement de paiement traditionnel.
C’est encore distinct des services d’une banque qui est par définition un établissement de crédit.
👉 La licence bancaire permet de proposer d'autres services complémentaires tels que la délivrance de moyens de paiement, de comptes d'épargne ou de solutions de crédit.
En résumé :
La différence majeure entre les EME ou EP et les établissements de crédit réside dans la réception des fonds des clients.
La capitalisation et l’encadrement réglementaire sont plus légers dans le cadre des EP/EME.
👉 Si vous souhaitez approfondir le sujet de l’EP, de monnaie électronique et du système de garantie des dépôts, je vous invite à réécouter mon épisode avec Romain Mazeries (CEO de Mangopay).
Bitstamp
Bitstamp en bref :
4 millions de clients dans le monde,
400 collaborateurs,
BitLicense à New York et EP au Luxembourg,
Présence sur 100 pays,
Bureaux : UK, Luxembourg, USA, Singapour, et Slovenie.
78 actifs disponibles sur la plateforme 👉 ici
Nasdaq
Pour apporter à ses clients, notamment les institutionnels de la stabilité et permettre une compatibilité avec les normes des marchés financiers traditionnels, Bitstamp à intégré en 2021 la technologie de trading du Nasdaq.
Nasdaq fournit en effet aux opérateurs d'échange de crypto-monnaie une plateforme en mode SaaS pour prendre en charge les transactions à volume élevé (50 000 events/sec.) tout en protégeant les échanges contre la manipulation grâce à des capacités de surveillance.
Plus d’info 👉 ici.
BSaaS
“BitStamp as a Service” est une solution qui permet aux institutions (banques, FibTech, plateformes de paiement, etc.) d’offrir à leurs des services “crypto”, leur donnant une exposition au Bitcoin et aux actifs numériques.
Il s’agit d’une API, permettant ainsi aux institutions une connectivité directe pour accéder à son moteur de correspondance NASDAQ.
A retenir :
Une simple connexion API,
L’accès au moteur Nasdaq pour l’exécution des ordres,
Des solutions de “custody”protégeant la protection attendue les consommateurs
Un KYC/AML de qualité bancaire avec surveillance approfondie de toutes les transactions, filtrage des sanctions.
Crypto Pulse
Cette enquête semestrielle évoquée dans l’épisode et menée par Bitstamp donne un aperçu du sentiment des investisseurs sur 23 marchés - couvrant les points de vue de 5 500 décideurs au sein d'institutions et de 23 000 investisseurs particuliers.
🙏 Merci
J’aimerais remercier October qui me fait confiance et m’accompagne dans le développement de mon podcast en devenant partenaire de Finscale.
Je vous invite particulièrement à découvrir la solution “October Connect.
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💡Partages
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Bitstamp / Jean-Baptiste Graftieaux
Sources : Bitstamp, CSSF.